C'est décidé unilétalement ! La direction de La Poste a décidé de fermer le bureau de poste Barbusse à partir du 23 avril malgré l'opposition des habitants, des associations, des syndicats, des élus de la majorité municipale, des organisations politiques de gauche.
Après avoir organiser sa désorganisation, La Poste ferme un bureau de poste, un service public de proximité. Cette fermeture s'ajoute aux fermetures de la Trésorerie, de la Sécurité Sociale, du bureau de police. Le seul motif obsessionnel n’est pas de répondre aux besoins de la population mais de satisfaire la volonté de réduire les dépenses publiques de rendre "rentables" ces services.
Alors que notre municipalité développe les services publics pour répondre aux besoins de la population, l'Etat continue de se désengager. Jacqueline Belhomme, Maire de notre ville, et la municipalité ont dénoncé cette fermeture :
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La ville de Malakoff dénonce la fermeture du bureau de poste Barbusse
Malakoff, le 10 avril 2019
Le groupe La Poste vient d’informer la ville de Malakoff que la fermeture du bureau du quartier Barbusse interviendra le 23 avril prochain. Un point de contact sera ouvert chez un commerçant à compter du 7 mai. Le distributeur automatique restera opérationnel, avant des travaux de mise en conformité qui auront lieu avant la fin de l’année.
La ville de Malakoff dénonce cette décision brutale et unilatérale : sous couvert de rentabilité, elle revient en réalité à rompre l’égalité de traitement sur notre territoire – pourtant à la base des services publics – et à rendre plus difficile encore l’accès de nos concitoyen-ne-s à des services pourtant essentiels au quotidien.
Alors que la ville est engagée dans une réhabilitation ambitieuse du quartier Barbusse, avec la réalisation de logements, d’activités économiques et d’équipements publics nouveaux, le désengagement de la Poste témoigne de son absence de vision stratégique et de son manque de considération pour les habitants des quartiers populaires.
La mobilisation continue des habitants, des commerçants, des syndicats et des élus a permis de conserver jusqu’à nouvel ordre le distributeur de billets. Au-delà, il est inconcevable qu’un groupe comme la Poste profite très largement de financements publics via le CICE sans assurer de présence sur le terrain et tolérer des conditions d’accueil et de services en constante dégradation.
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le 11 avril 2019
